Quelques réflexions sur l'espace inter-galactique... |
Ce qu'on désigne ici par "espace inter-galactique" est l'espace au delà de notre galaxie, c'est à dire au delà de Voie Lactée. Il est donc composé de galaxies elles-mêmes composées d'étoiles. |
Des galaxies à 12 milliards d'années-lumières |
Les galaxies qu'on voit aujourd'hui à plus de 12 milliards d'années-lumières ont un âge de l'ordre de 1 milliard d'années puisque leur lumière a mis plus de 12 milliards d'années pour arriver jusqu'à nous. Comment auraient-elles pu parcourir la distance de 12 milliards d'années en environ 1 milliards d'années ? Cela implique une vitesse de déplacement d'une telle galaxie largement supérieure à la vitesse de la lumière ce qui est théoriquement impossible... |
En d'autres termes, l'approche de cette étude montre que, si la vitesse d'une galaxie s'approche de la vitesse de la lumière, ayant quitté le Big Bang il y a 13,8 milliards d'années, elle a pu en parcourir la moitié (soit 6,9 milliards d'années-lumières) en 6,9 milliards d'années et sa lumière aura besoin d'autant de temps pour revenir à nous. La plus lointaine galerie observable dans ces conditions ne peut donc pas se trouver à une distance supérieure à 6,9 milliards d'années-lumières pour être observable aujourd'hui... |
Mais si on place le problème autrement, on arrive à une situation différente. Si on suppose immobile la galaxie distante de 12 milliards d'années-lumières, si nous supposons que nous sommes dans la Voie Lactée qui s'éloigne de cette galaxie immobile à une vitesse proche de la vitesse de la lumière, si la galaxie lointaine émet une lumière à environ 1 milliard d'années après le Big Bang, cette lumière finit par ratrapper notre galaxie 12 milliards d'années plus tard et cela est tout à fait possible et vraisemblable. Autrement dit, vu de cette façon, il n'y a plus d'objections à ce que nous voyons cette galaxie distante de 12 milliards d'années-lumières alors que ce n'était pas possible dans le raisonnement précédant. |
Où est l'erreur ? |
Tout simplement dans le fait que la vitesse de la lumière dans les deux situations différentes a été mesurée dans un repère absolu dont on sait aujourd'hui qu'un repère absolu, ça n'existe pas. Quand on mesure la vitesse de la lumière par rapport à soi ou quand on la mesure dans le repère de la galaxie qui s'éloigne de nous à grande vitesse, on obtient la même valeur, ce qui nous semble logique alors que si on applique la mécanique classique (mécanique de Newton) dans les repères ci-dessus, les deux valeurs seraient différentes. |
Il faudrait faire intervenir les théories d'Einstein pour expliquer ce paradoxe. |
Les galaxies placées en direction opposée |
On peut constater que deux galaxies placées à 12 milliarde d'années-lumières de nous dans des directions opposées se trouvent à 24 milliarde d'années-lumières l'une de l'autre. Notre univers ayant aujourd'hui 13,8 milliards d'années. comment deux galaxies distantes de 24 milliarde d'années-lumières auraient-elles pu patcourir cette distance en 13,8 milliards d'années ? Cela impliquerait une vitesse largement supérieure à la vitesse de la lumière ce qui serait impossible. |
Il faudrait aussi faire intervenir les théories d'Einstein pour expliquer ce paradoxe. |
Peut-être trouverons-nous un début de réponse dans la page "univers observable". |
Un autre sujet à éventuellement étudier: la "Cosmologie", mais avec beaucoup de prudence, ce sujet n'étant que partiellement scientifique... |
Décembre 2017 |